86 % de la population française souhaite améliorer la qualité d’air intérieur de son logement
IGC dévoile les résultats d’une étude réalisée avec l’institut Harris Interactive portant sur la qualité d’air du logement : Comment les Français considèrent-ils la qualité d’air intérieur de leur logement ? Savent-ils ce que sont les COV (Composants Organiques Volatils) ? A quelle(s) fréquence(s) aèrent-ils … ? Autant de questions qui mettent en lumière des disparités régionales ainsi qu’une certaine méconnaissance des Français concernant la qualité d’air intérieur, mais une volonté, toutefois, de l’améliorer.
Nous passons au moins 80% de notre temps dans des endroits clos (transport, bureau, maison) dont l’air est jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur. Ces 30 dernières années, le nombre d’asthmatiques en France a été multiplié par 4 et 20 000 décès par an sont directement liés à une mauvaise qualité d’air intérieur.
63% des Français considèrent que leur air intérieur est « bon »
Plus d’un Français sur deux qualifie la qualité d’air intérieur de son habitation de « bon ». On note que les 18-34 ans semblent légèrement moins satisfaits de leur air intérieur que les autres tranches d’âge puisqu’ils sont 58% à le considérer comme bon versus 65% chez les 55 ans et plus. En outre, des disparités régionales existent. En effet, c’est dans le Sud-Ouest que l’on semble le plus satisfait de son air intérieur : 72% le considèrent « bon » versus moins d’un Francilien sur deux (48%)! Le Nord-Ouest a également un score au-dessus de la moyenne nationale avec 70% de satisfaits.
Une méconnaissance des Français en matière de pollution intérieure ?
La RT 2012 (Réglementation Thermique) a rendu les maisons plus étanches à l’air permettant aux COV (Composants Organiques Volatils), à l’origine de la pollution intérieure, de proliférer. Ils se matérialisent sous formes de peintures, solvants, produits ménagers, fumée de tabac mais aussi lors de la cuisson des aliments ou lorsque l’on meuble sa maison. La qualité de l’air intérieur est également impactée par le taux de CO2 (Dioxyde de Carbone), gaz carbonique que nous dégageons naturellement en respirant.
Bien que la population soit sensible à la qualité d’air intérieur de son logement, les COV restent encore relativement méconnus puisque 43% n’en ont jamais entendu parler, 40% connaissent « juste de nom », 14% connaissent « assez bien » et seulement 3 % connaissent « très bien » ! Les habitants du Nord-Ouest semblent mieux informés : 61% connaissent les COV versus 53% en Ile-de-France.
86% de la population aimerait améliorer la qualité de son air intérieur
Les plus nombreux sont les 18-34 ans puisqu’ils sont 91% ! Pour améliorer la qualité d’air de son logement, aérer reste la solution la plus simple et à portée de tous : 80% des répondants aèrent au moins une fois par jour. Notons que près de 20 % des 18-34 ans n’aèrent que 2 fois par semaine leur logement ! Heureusement, seuls 2% de la population ne le fait jamais. C’est dans le Sud-Est qu’ils sont les plus nombreux à aérer au moins une fois par jour : 84% versus 77% dans le Nord-Ouest. En Île-de-France 22% aèrent deux fois par jour (versus 12% dans le Nord-Est).
Il existe en outre des solutions innovantes pour améliorer la qualité d’air intérieur, parmi elles :
- Les plaques de plâtre dépolluantes permettent d’éliminer 80% des COV, associées à l’installation d’une ventilation naturelle optimisée.
- Des capteurs CO2 pour mesurer en permanence le taux de dioxyde de carbone présent dans l’air, reliés à une application mobile qui alerte lorsque le taux de CO2 est trop concentré, invitant alors à augmenter la puissance de ventilation ou à ouvrir les fenêtres.
- Des systèmes intelligents de ventilation composés de détecteurs qui mesurent 24h/7j la qualité de l’air.
Méthodologie : étude réalisée par Harris Interactive pour IGC auprès de 1 048 répondants représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.